Avec un humour discret et une science du groove parfaitement maîtrisée, Big Sleep reviennent avec leur nouveau single, Doo Doo Doo Doo Doo, prélude rayonnant à leur très attendu premier album Holy Show. Pour un groupe souvent associé à des textures brumeuses, des ballades émotionnelles et une intensité feutrée, ce titre marque une inflexion inattendue : un twist doo-wop / rockabilly, léger en apparence, mais traversé par une lucidité émotionnelle déchirante.

Quand Big Sleep danse avec le chagrin

C’est un break-up tune,” explique le groupe, mais un break-up lumineux, dansant, presque rétro, où l’on fredonne ses larmes pour éviter qu’elles ne coulent. Big Sleep y déploient un sens du contraste qui leur est propre : une mélodie qui tape du pied, un sourire dans la voix de Rónán Connolly… mais une histoire d’adieu en arrière-plan, douce-amère et redoutablement honnête.
Le résultat ? Une piste qui groove, qui claque et qui annonce un album bien plus éclectique qu’on ne pouvait l’imaginer.

Un premier album né du chaos

Tirant son nom de l’expression irlandaise “a holy show”, qui signifie une scène de chaos émotionnel ou d’embarras public, Holy Show s’impose comme un coming-of-age où chaque morceau est un chapitre.
On y croise la fulgurance d’un amour qui passe, la fragilité des reconstructions, la beauté des choses qui ne durent pas. Le disque avance entre nostalgie lumineuse (Side A) et désillusion brutale (Side B), avant un atterrissage tendre et reconnaissant avec “Be Alright” et “Old Friend”.

Big Sleep embrassent la transformation permanente, celle qu’on subit, celle qu’on choisit, celle qu’on regrette. “Doo Doo Doo Doo Doo” est la porte d’entrée parfaite : un hymne à la fois joyeux et plein de fissures.

D’un tunnel sous l’autoroute à l’Europe entière

Big Sleep ne sont pas un phénomène surgissant de nulle part.
Ils se sont faits à l’ancienne :

  • concerts dans des tunnels sous la M50,
  • scènes bricolées en pleine forêt,
  • tournées européennes sold out,
  • festivals majeurs (Forbidden Fruit, Latitude, Electric Picnic…),
  • une nomination parmi les Rising Artists 2024 de RTÉ,
  • et des playlists clés : New Music Friday, All New Rock, The Other List.

Rónán Connolly (chant), l’Italien Matteo Poli (batterie), Aidan Gray (basse) et Naiara Clarke LaFuente (guitare) forment un quatuor soudé, né d’une rencontre improbable et d’une même vision du live : jouer, partout, tout le temps, comme si l’avenir du rock dépendait de leur prochain set.

Un single qui ouvre grand la porte

Avec “Doo Doo Doo Doo Doo”, Big Sleep montrent qu’ils peuvent tout faire :
l’atmosphère, le rêve, la tension… et maintenant la joie nerveuse d’un rock aux parfums vintage.

Ce single, faussement léger mais réellement profond, se place comme un signal clair :
Holy Show ne sera pas seulement un premier album mais une déclaration d’intention.

Une promesse de chaos, de beauté, d’histoires qui brûlent et d’un groupe prêt à devenir incontournable.