Après l’émotion brute de “Mes repères“, Mathéo Hannequin revient avec “Je suis là”. Le chanteur franco-montréalais délaisse la mélancolie pour une pop solaire qui respire l’acceptation de soi.
Pop, groove et gratitude : le nouveau souffle de Mathéo Hannequin
“Au moins, je deviens enfin qui je suis.”
Dès les premières mesures, la guitare acoustique claque comme un battement de cœur, et la voix de Mathéo entre, claire et sincère, portée par une énergie contagieuse. Il chante le doute, l’effort, la gratitude d’être encore là :
La production, assurée par le multi-instrumentiste Arthur Bourdon-Durocher (Jeanne Côté, Reno McCarthy, Junes), mêle élégance et fraîcheur. On y retrouve aussi Zachary Boileau à la guitare, Arthur à la batterie et à la basse, et Karolan Boily, dont les chœurs viennent délicatement envelopper la voix claire et apaisée de Mathéo. Le tout est mixé par Patrice Pruneau, figure de renom ayant collaboré avec Louis-Jean Cormier, Céline Dion ou MIKA, preuve du soin apporté à cette production radieuse.
Mais derrière la légèreté pop, il y a du vécu. Mathéo Hannequin n’écrit pas pour plaire. Et cette authenticité, on la sent à chaque mot. “Je suis là” est un point d’ancrage, la preuve qu’après les doutes et les départs, on peut renaître, sans tout comprendre, mais avec la certitude d’être à la bonne place.
Le clip, réalisé par Raph Smith, joue la carte du décalé. Un contrepoint parfait à la chanson : drôle, sincère, presque cathartique.
Un pont entre Montréal et Lyon
Et ce n’est que le début. Le titre annonce “Heureusement“, le troisième EP de Mathéo, attendu en novembre 2025. Un disque qui s’annonce comme son œuvre la plus lumineuse, le versant ensoleillé de ses introspections précédentes.
Entre folk québécoise et pop française, entre voyage intérieur et énergie de scène, Mathéo Hannequin continue de bâtir un pont entre deux continents, deux cultures, deux manières d’être au monde.
“Je suis là”, c’est un cri doux et affirmé d’un artiste qui, enfin, se tient debout dans sa propre lumière.