Quand Charlotte Fever dégaine un nouveau morceau, l’air devient plus chaud et l’envie d’évasion se fait irrésistible. Avec “Recto verso“, le duo électro-pop parisien offre un aller simple vers les rives méditerranéennes, là où le soleil caresse la peau et les sentiments dansent.

Charlotte Fever : le groove en recto, l’amour en verso.

Dès les premières notes, des synthés moelleux et des percussions chaloupées nous happent dans un groove langoureux, une sorte de slow tropical parfumé à l’italo-disco. Charlotte Fever maîtrise l’art du contraste : sous une légèreté apparente se cache une production léchée, à la croisée de plusieurs inspirations. On y décèle les effluves psychédéliques et sensuels de Sébastien Tellier, la nostalgie pop de Vidéoclub, la nonchalance glamour façon Brigitte Bardot, et surtout cette vibe solaire qui évoque les échappées funky de Nu Genea.

Le duo vocal, complice et magnétique, joue sur la dualité suggérée par le titre. Recto verso, c’est l’envers et l’endroit d’une même carte postale amoureuse, entre attirance brûlante et insouciance estivale. L’alchimie fonctionne à merveille, les refrains collent à la peau comme le sable chaud, et l’on se surprend à fredonner ce tube bien après la première écoute.

Loin d’un simple clin d’œil rétro, Recto verso est un hymne d’été addictif, à consommer sans modération sous les palmiers.

Cet été, mettez Recto verso sur repeat : la fièvre ne redescendra pas de sitôt.