Un bon artisan passe son temps à peaufiner son métier. Il affine sa technique, année après année. Un artiste, par contre, doit s’impliquer émotionnellement. Fakear le fait très bien. Il faut beaucoup de courage pour montrer ses pensées intérieures et ses défauts. Surtout avec un sentiment d’exaltation d’une ascension rapide vers la célébrité musicale avec un concert à guichets fermés à l’Olympia à Paris. Et tout cela avant même d’avoir sorti son premier album (devenu plus tard un disque d’or). Fakear s’est également produit dans le monde entier devant des milliers de personnes, comme au festival Red Rocks aux USA.

Dix ans après ses premiers pas dans l’industrie, Fakear retourne maintenant à ses racines, sans regarder le passé avec nostalgie ou mépris ; mais plutôt en contemplant son passé avec gentillesse, et un claquement sur l’épaule. « Je me suis trouvé », avoue-t-il.

Le morceau “Burning” est un pont entre le français et l’anglais, ce morceau est le résultat de la collaboration entre les producteurs Fakear et oOgo.

« Un morceau qui mute et prend différentes formes, mais qui évolue vers ce doux mélange de piano et de samples. Son inspiration est l’anglais, mais vous pouvez entendre un peu de français avec la basse funky et le piano. »

Fakear