Deux ans de silence, et puis la vague revient. Avec “Les falaises”, Fernõ signe un retour audacieux, premier extrait de son prochain album Éden, attendu début 2026. Dans ce morceau électro-pop raffiné, le producteur, arrangeur et compositeur Arnaud Pujol, alias Fernõ, transforme l’élan amoureux en une chute libre poétique.
Électro, romantisme et vertige : Fernõ trace sa voie
“Les Falaises” est un titre qui respire la passion et la déraison, cette tension entre le désir de se jeter à l’eau et la peur de s’y perdre. Fernõ y chante les folies qu’on ose par amour, cette impulsion irrésistible qui pousse à franchir les limites du raisonnable. Sur une production sensuelle, l’artiste mêle synthétiseurs éthérés, basses enveloppantes et voix claire, dans un paysage sonore planant.
C’est une chanson qui glisse, ondule, monte en intensité, à l’image du vertige qu’elle évoque. On y retrouve cette patte si reconnaissable de Fernõ : une électro française élégante, nourrie d’émotion.
Entre Christophe et Tellier, une signature unique
Fernõ revendique ses influences : Christophe pour le romantisme désabusé, Sébastien Tellier pour le charme cosmique. Mais ici, il s’émancipe pleinement, en livrant une vision personnelle, plus mature, presque cinématographique. C’est la marque d’un artiste qui a longtemps œuvré dans l’ombre, pour Superjava, Roland Decembre, Hadriaan, Desmond Myers, et qui assume désormais la lumière.
On retrouve dans “Les falaises” la rigueur du compositeur à l’image qu’il est (on lui doit des musiques pour Armani, Citroën, Alpine, Petit Bateau ou Etam) mais aussi la fragilité d’un auteur qui chante ses propres histoires.
Éden : un saut vers une nouvelle aventure
Le morceau annonce une nouvelle ère pour Fernõ, celle d’un son plus libre, plus incarné. Si le titre évoque le risque, il porte aussi la lumière de ceux qui aiment sans calculer, quitte à tomber.
Avec “Les falaises”, Fernõ se jette à corps perdu dans le vide, et nous invite à le suivre, les bras ouverts.














