À 37 ans, Solamour a décidé de faire ce que beaucoup n’osent jamais : tout quitter pour enfin s’écouter. Mère de trois filles, ex-cadre dans l’univers feutré des parfums de luxe, elle lâche une trajectoire parfaitement huilée pour revenir à ce qui l’a toujours habitée en silence, la musique. « Tarée », son nouveau single, porte bien son nom : c’est un acte de foi, un cri pop libérateur qui résonne sur la scène française.
du secret à la concrétisation
Car Solamour n’est pas une apparition soudaine. Derrière l’évidence mélodique se cache un long apprentissage : vingt ans de conservatoire en classe d’alto, le piano comme compagnon intime, puis des années à composer, sampler et produire dans l’ombre, presque clandestinement. Il aura fallu treize ans pour que ce jardin secret devienne un projet assumé. Aujourd’hui, Solamour transforme cette patience en force, et chaque chanson sonne comme une revanche douce.
« Tarée » s’ouvre sur une intro électro-pop délicate, presque murmurée, avant de basculer dans une montée en puissance cathartique. Le morceau épouse cette tension permanente entre fragilité et audace. À la croisée de la French Pop, de l’Indie Pop et de l’Alt Pop, le titre frappe juste. Un single lumineux, fédérateur, qui parle de vulnérabilité sans jamais s’excuser de battre fort. Idéalement taillé pour les fans de L’Impératrice, Juliette Armanet ou Charlotte Cardin.
des premières retombées prometteuses
Ce pari fou commence déjà à porter ses fruits. En moins de huit mois depuis son lancement en mars 2025, Solamour a réuni plus de 20 000 auditeurs sur Spotify et dépassé les 60 000 streams. Son premier EP, sorti le 28 octobre, a bénéficié d’un soutien radio notable, et sa première release party au POPUP! du Label à Paris, le 21 mars 2026, a marqué une étape clé dans son ascension.
Avec « Tarée », Solamour ne cherche pas seulement à séduire les playlists ou les scènes pop modernes. Elle propose autre chose : une connexion vraie, une déferlante de cœurs sur les ondes. Elle se veut la preuve qu’il n’est jamais trop tard pour suivre ce qui brûle à l’intérieur. Parfois, être « tarée », c’est simplement être vivante.














