Nous partons à la rencontre de Graustufe West, un groupe allemand de synth-pop et de new wave fondé à Trèves en 2017. Quiconque l’écoute rencontre inévitablement des textes inconfortables qui sont présentés de manière nerveuse mais accrocheuse. Le groupe laisse à ses auditeurs un sentiment de dichotomie entre la musique pop et l’atmosphère sombre. Vous êtes tout simplement transporté dans les clubs sombres des années 80.

Avec “Marie, Marie”, Graustufe West sort la deuxième partie de leur trilogie de single. Elle est inspirée du courant de la musique allemande des années 1980, le “Neue Deutsche Welle”. Le groupe parvient à présenter un son rétro authentique qui sonne toujours moderne et qui s’intègre stylistiquement avec Drangsal, Mia Morgan ou Kaltenkirchen.

Les images sérieuses mais pleines d’espoir du clip du précédent single “Mouth to Mouth” cèdent désormais la place à une humeur maniaque, à laquelle il n’y a pas d’échappatoire. L’actrice Lilian Prent interprète constamment la chanson avec une pincée de folie et nous raconte l’histoire d’une rencontre fatidique. L’affection se transforme en dépendance et tout à coup là où il y avait de l’amour, arrive la haine.

“Marie, Marie” est accrocheur de la meilleure des manières et forme musicalement un contraste avec une histoire sombre.