C’est à la rencontre de la belle Césarine que nous partons aujourd’hui.

A l’occasion de la sortie de son dernier morceau “Grand Départ”, nous avons pu lui adresser une de nos interviews. C’est chez le label Pavillonn que l’artiste nous propose ce son à la fois entrainant et puissant.

Ce n’est pas la première fois que Césarine nous surprend. Il y a quelques mois de cela, elle nous présentait sa dernière sortie Girls are Guns. D’un feat utopique avec Christine and the Queens, ou de sa manière d’aborder la rouverture des lieux publics, voici les quelques mots de Césarine sur son nouveau son “Grand Départ” :

Pourquoi ce titre Grand Départ ?

J’avais commencé Grand Départ pendant le premier confinement, il y a un peu plus d’un an avec cette envie de grand air. Étrangement, j’ai recommencé à travailler dessus il y a deux mois quand j’ai appris que je partais vivre 3 ans à l’étranger. Le titre porte plutôt bien son nom, je crois.

Quelles sont tes influences tout au long de ce projet ?

Je suis assez éclectique niveau influences musicales. Quand j’ai commencé à écrire ce morceau, j’écoutais beaucoup Christophe et Thylacine. Quand j’ai repris la réécriture du morceau, j’écoutais beaucoup Muddy Monk, Max Cooper, Christine and the Queens… en bref, je crois que c’est un mix d’influences. Tout cela teinté d’un brin de nostalgie et ça donne ce projet !

Est-ce qu’on peut parler de vocation ?

J’ai toujours bercé dans un environnement musical chez mes parents et j’ai découvert assez tôt la musique électronique à la radio. Je n’ai jamais vraiment pris de cours de musique et je suis un peu touche-à-tout donc, je ne sais pas si on peut parler de vocation, mais… je crois que ça y ressemble un peu.

Si tu devais décrire Grand Départ en quelques mots ?

La peur de partir mais aussi son excitation qui l’accompagne.

A qui t’adresses-tu avec un son comme celui-ci ?

Je ne m’adresse à personne en particulier, je crois.  Du moins, je ne visais pas un public en particulier quand j’ai composé ce son. Il n’est en effet pas très « accessible » ou « grand public » mais j’espère qu’avec ses sonorités un peu estivales et son beat dansant, je réussis à m’adresser aux personnes sensibles à ce que j’ai voulu mettre dans ce morceau.

Comment te vois-tu dans le futur ?

J’aime beaucoup anticiper les choses mais j’avoue que je ne sais pas trop musicalement parlant. J’espère continuer à produire autant et surtout, faire beaucoup de lives. La crise sanitaire m’a un peu frustrée sur ce point.

Le featuring qui te ferait triper ?

Question horrible car c’est difficile de choisir ! Je crois que je dirais Christine and the Queens pour ses valeurs, son côté touche-à-tout un peu comme moi et sa jolie voix.

(Si je devais faire un choix raisonnable, je dirais N’to que je suis depuis très longtemps et que j’admire pour son style).

Le mix devant ton public est-il un exercice que tu apprécies ? Quel est ton plan d’attaque pour la réouverture progressive des événements musicaux ?

C’est un exercice que j’apprécie énormément même si j’ai toujours beaucoup de trac. J’ai parfois même plus le trac quand je joue devant une poignée d’amis que quand je joue devant une salle pleine dans laquelle je ne connais que quelques visages.

Pour la réouverture progressive des événements musicaux, j’aimerais beaucoup me réorienter vers le live – car jusqu’alors, je faisais des DJ sets.

Sur quels réseaux peut-on vous retrouver ?

Sur à peu près tous les réseaux : Instagram, Twitter (@cesarine_music), Facebook mais aussi sur Soundcloud où quelques projets personnels sont aussi disponibles.